Durant son escale à Mombasa le 11 avril 2011, la frégate française Guépratte a accueilli à son bord des représentants des ministères kenyans de l’intérieur et de la justice.
La délégation kenyane est arrivée à bord du Guépratte dans la matinée du 11 avril. Ses membres ont assisté à un exposé présentant notamment la chronologie d’une opération anti-piraterie, depuis l’appréhension des présumés pirates jusqu’à leur transfert aux autorités kenyanes, en passant par le traitement des preuves. De leur côté, les Kenyans ont présenté aux marins français les procédures judiciaires de leur pays et, plus précisément, les règles à respecter pour transférer des présumés pirates au Kenya pour jugement.
Chacun de deux acteurs de la chaîne présentant à l’autre son travail, cette rencontre a été de fait très enrichissante. Les Kenyans ont ainsi compris les contraintes opérationnelles liées à une opération de police en milieu maritime. Les marins français, eux, connaissent dorénavant les spécificités du système juridique kenyan et comment faciliter le travail du juge.
Cette visite était organisée par l’office des Nations unies contre le crime et la drogue (UNODC), extrêmement impliqué dans l’élaboration de conventions sur le transfert des pirates avec les pays de la côte est africaine, les Seychelles et Maurice. L’UNODC finance notamment des établissements judiciaires et des pénitenciers, comme au Somaliland et au Puntland.
La délégation, composée notamment du directeur régional du département d’enquête criminelle, était accompagnée par un instructeur britannique de l’Agence de soutien à la police nationale (NPIA) mandaté par l’UNODC.
Sources : EMA
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