Accueil | Opérations | Monde | Grand levant | Chammal | Brèves | Point de situation opérations du 22 octobre 2015 Opérations ... Brèves | Point de situation opérations du 22 octobre 2015

Point de situation opérations du 22 octobre 2015

Mise à jour  : 22/10/2015

Point de situation opérations du 22 octobre 2015

Chammal

En Irak, la semaine a été marquée par la poursuite des opérations visant à juguler Daech et restreindre les mouvements des combattants terroristes. Cette semaine, les FSI ont débuté la reprise de Bayji et de la raffinerie voisine – sites stratégiques tenus jusqu’ici par Daech.

Cette offensive est largement appuyée par les moyens de la coalition. Depuis plusieurs semaines, les opérations aériennes (ISR et reconnaissances armées) se concentrent sur la région de Bayji. Les frappes contre des objectifs précis ont affaibli les capacités de Daech. De plus, les soldats de l’ICTS formés par la coalition ont été engagés dans le combat. Les forces françaises participent à ce programme de formation, en particulier dans les domaines de l’instruction au combat en zones urbaines et la lutte contre les engins explosifs improvisés.

Du 15 au 21 octobre, la force Chammal a poursuivi ses opérations aériennes au-dessus des espaces contrôlés par Daech. Au total, 24 missions ont été réalisées par les équipages français – dont 6 dédiées aux vols d’acquisition de renseignement. En Irak, les avions de l’armée de l’air ont frappé 11 objectifs tenus par Daech. A Bagdad et Erbil, les militaires français restent engagés dans la formation des forces irakiennes – en particulier l’état-major de la 6e division (DAA6 de Bagdad). Cette semaine, les conseillers français ont davantage axé leur expertise dans les domaines spécifiques de la conduite des opérations, l’emploi des appuis et la logistique opérationnelle.

En savoir plus

Barkhane

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière cette semaine. La menace terroriste transfrontalière demeure présente.

Au Mali, les Forces armées maliennes (FAMa) concentrent leurs efforts au centre du pays afin d’endiguer les Groupes armés terroristes (GAT). Ces actions sont préparées et conduites soit en autonomie, soit avec l’appui des forces de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

La force Barkhane reste engagée de façon ininterrompue en soutien des forces partenaires. Cette semaine, les activités de la force ont été marquées par la poursuite des opérations conjointes dans les zones d’effort de la BSS et par l’achèvement de l’opération La Madine 4. Celle-ci a réuni du 9 au 15 octobre 2015 les FAMa, la MINUSMA et Barkhane dans la région de Gourma au sud-est de Tombouctou.

Près de 200 militaires maliens étaient déployés lors de cette opération de contrôle de zone afin d’entraver la circulation des GAT et les priver de leurs moyens d’action. La MINUSMA et Barkhane les ont appuyés en fournissant des capacités spécifiques, tels que des moyens 3D. Une trentaine de soldats français du détachement de liaison et appui opérationnel 4 de Tombouctou étaient aux côtés des FAMa afin de leur apporter des appuis spécialisés (guidage aérien, franchissement) et les accompagner sur des opérations de fouille de zones de stockage. Grâce à ses hélicoptères Tigre et Caïman, la force Barkhane a apporté des appuis complémentaires : appui-feu, transport tactique et renseignement. La Madine4a ainsi permis aux FAMa de conduire des missions nécessitant une importante coordination entre leurs troupes et les capacités interarmées fournies par les alliés.

En savoir plus

Sangaris

 

En RCA, la situation sécuritaire est stable mais demeure fragile. Dans ce contexte, les Forces internationales restent vigilantes. La posture réactive et déterminée de la MINUSCA contribue à prévenir les pics de violence et à rassurer les populations.

Les Casques bleus mènent des opérations de sécurisation qui participent directement à la stabilisation de la situation – notamment dans la région de Sibut et à Bangui. Samedi 17 octobre 2015, un incident sécuritaire s’est déroulé dans le 3earrondissement de Bangui. Immédiatement dépêchées sur place, les forces de la MINUSCA police ont maitrisé la situation permettant ainsi de canaliser les débuts de violence. Cette opération n’a pas nécessité l’appui de la force de réaction rapide française. La MINUSCA a réalisé plus de 80 patrouilles dans Bangui.

Cette semaine, les missions de la force Sangaris ont été  marquées par le maintien du dispositif à Sibut auprès du bataillon burundais et la poursuite des patrouilles dans Bangui. Au total, les soldats français ont mené une quarantaine de patrouilles dans la capitale. Par ailleurs, la force conserve une capacité de réaction rapide qui lui permet d’agir sur court-préavis en appui de la MINUSCA.

En savoir plus


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense