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Le groupe aéronaval quitte l’opération Chammal

Mise à jour  : 24/04/2015

Le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a quitté le golfe arabo-persique en franchissant le détroit d’Ormuz le 18 avril 2015. Il a ainsi mis un terme à huit semaines de contribution aux opérations aériennes conduites dans le cadre de l’opération Chammal.

Débuté le 23 février dernier, l’engagement du GAN dans l’opération Chammal s’achève après huit semaines de contribution aux opérations aériennes de la coalition, aux côté des avions et des pilotes de l’armée de l’Air française qui poursuivent leur mission d’appui aux forces de sécurité irakiennes.

En quittant le golfe arabo-persique, le GAN poursuit sa mission Arromanches 2015. Comme le souligne le contre-amiral Chaperon : « Notre départ de la zone n’est pas une fin mais bien le début d’une nouvelle phase. »

Le GAN se dirige désormais vers Goa, en Inde, afin de conduire avec le groupe aéronaval indien l'édition 2015 de l’exercice Varuna. Pour cette nouvelle phase de la mission Arromanches 2015, le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et le pétrolier-ravitailleur Meuseont été rejoints par la frégate anti sous-marine Jean de Vienne qui est venue relayer le HMS Kent.

- 8 semaines d’opérations intensives -

Pendant huit semaines, en parfaite complémentarité avec les avions de l’armée de l’Air française, le groupe aérien embarqué (GAé) a réalisé quotidiennement 10 à 15 sorties de combat depuis le porte-avions Charles de Gaulle, afin de participer à l’appui des forces de sécurité irakiennes engagées au sol contre les terroristes de Daech. Les 12 Rafale , les 9 Super Etendard Modernisé et le Hawkeye du (GAé) ont participé à des missions d’appui aérien, de reconnaissance et de contrôle du trafic aérien au-dessus de la zone de conflit. Dans cette mission de contrôle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul a également tenu une place essentielle.

Au cours de cette période, le groupe aéronaval et ses 2 600 marins ont parcouru 15 000 nautiques. « En apportant un volet aéromaritime à cette lutte et en mettant en avant le pavillon français dans une zone stratégique, nous avons une fois de plus répondu aux besoins militaires de notre pays, et au-delà à ceux d’une coalition internationale » souligne le contre-amiral Chaperon, commandant la Task Force 473.

- Un haut niveau d’interopérabilité -

La présence du GAN dans le golfe arabo-persique aura également été l’occasion de confirmer le haut  niveau d’interopérabilité entre la Marine nationale et les marines américaines et britanniques, dans un contexte hautement opérationnel et dans un espace restreint où la navigation commerciale est très dense et les plateformes pétrolières nombreuses. Le GAN a ainsi été engagé au sein de la Task Force aéronavale conduite par le porte-avions américain Carl Vinson et une frégate britannique, le HMS Kent, a assuré aux côtés de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de plusieurs escorteurs américains, la sécurité du groupe.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense