Opérations
Du 13 au 16 août, le lieutenant Céline et l’adjudant Cédrique ont supervisé l’ensemble des cours de sauvetage au combat de niveau 1 dispensé par un moniteur irakien de la 6e division au profit de 8 stagiaires.
Pendant 4 jours d’intense formation, les stagiaires ont appris l’ensemble du spectre des actions de sauvetage au combat de premier niveau, notamment la procédure de mise à l’abri d’un blessé au combat, appelée pick&run, la pose d’un garrot, l’emploi des pansements compressifs visant à stopper une hémorragie ou encore la libération des voies aériennes.
Le lieutenant Céline observait le cours et notait les points d’amélioration qu’elle identifiait. « L’objectif principal de ma présence est d’apporter un petit plus pédagogique à l’instructeur afin de faire en sorte que l’assimilation par les stagiaires soit facilitée. J’insiste notamment sur l’importance de réaliser des cas concrets, de faire pratiquer les élèves. » précise-t-elle. « L’aisance dans la gestuelle est primordiale, c’est elle qui garantira une bonne exécution technique en situation de combat et elle ne s’acquiert qu’avec la répétition », poursuit l’adjudant Cédrique.
La mission de la Task Force Monsabert se décline à deux niveaux : la formation de moniteurs puis leur accompagnement lors de véritables instructions, l’objectif étant de concentrer progressivement les efforts vers cette dernière dimension. « La phase de supervision des moniteurs est la dernière étape du processus d’autonomisation », confie le médecin principal Étienne, conseiller médical de la Task Force Monsabert au profit de la 6e division irakienne. « Les ajustements que nous proposons à leurs instructions sont minimes, ils maîtrisent pleinement leur discipline et les méthodes pédagogiques nécessaires à son apprentissage ».
Depuis le début de l’année 2018, la Task Force Monsabert a accompagné plus de 50 instructeurs, un chiffre en nette croissance qui représente d’ores et déjà plus du double de l’année passée. Les formations de moniteurs connaissent également une hausse de même ampleur, soulignant la reconnaissance de l’expertise française dans ce domaine et l’excellence des relations nouées entre la Task Force Monsabert et la 6e division irakienne.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense
