Il s’agit de la troisième participation de ce système de détection de commandement aéroporté à l’opération, depuis son lancement en 2014. Son premier détachement remonte à l’automne 2014.
Plus qu'un simple « radar volant » permettant le contrôle des aéronefs dans une zone précise, l'E-3F coordonne depuis les airs le vol de missions aériennes multiples, comme le CAOC (Combined air operation center : centre interalliés des opérations aériennes). Cet appareil imposant, de 100 tonnes à vide et d’environ 45 mètres en longueur, emporte un équipage de 15 à 20 personnes selon la nature des missions. L’équipage de l’E-3F AWACS est constitué d’aviateurs dédiés tantôt à l’exécution des missions, tantôt à la mise en œuvre de l’aéronef, tantôt à la maintenance de l’appareil.
L’E-3F possède une autonomie en vol importante d’environ 10h de vol sans ravitaillement, il est souvent déployé directement depuis sa base de stationnement en métropole.
Il est un maillon important de la Défense nationale, il est un des éléments qui permettent à la France de bâtir une lecture souveraine de l’évolution du contexte d’un théâtre d’opération.
La machine, répondant aux standards des besoins de la coalition, travaille ainsi sans difficultés en interalliés. L’E-3F est également un exemple d’interopérabilité.
La flotte d’E-3F et le personnel les mettant en œuvre ont participé à toutes les opérations contribuant à la réussite des engagements militaires depuis 1992. Aujourd’hui, ils totalisent plus de 13 000 heures de vol en opérations. De l’opération Serval, en passant par Salamandre, Trident, Harmattanou encore Chammal, l’Awacs ne cesse de confirmer son rôle primordial dans la chaîne de commandement et de contrôle des opérations aériennes de ces vingt dernières années.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense