Chammal : instruction sur la lutte contre les engins explosifs improvisés

Au terme de la première semaine au cours de laquelle ils ont appris les méthodes élémentaires de détection, de sécurisation et de destruction d’un engin explosif improvisé à courte distance, les soldats ont été formés, du 10 au 15 juillet, à la mise en œuvre d’un matériel incontournable pour les hommes du génie, le « Hook&Line ».

Appellation générique qui regroupe plusieurs accessoires multifonctions, le « Hook&Line » permet, comme l’explique le sergent Carl, instructeur de la Task Force Narvik, « de bouger à distance et en toute sécurité des munitions non explosées ou des objets que l’on soupçonne d’être piégés ».

Utilisable en toutes circonstances, de jour comme de nuit, à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur d’un bâtiment, « cette technique offre un degré de protection supplémentaire pour les opérateurs et une grande polyvalence » souligne le sergent Carl. « Qu’il s’agisse de munitions, de portes ou encore d’un coffre de voiture, le Hook&Line est utilisable en toutes circonstances ».

La formation des soldats irakiens de l’ICTS se poursuivra pendant deux semaines, avec une complexification croissante des exercices proposés et des scénarios nécessitant la mise en œuvre de techniques multiples.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.