Le 27 septembre 2006, alors que le Liban vit la Guerre des « 33 jours » ou « Guerre de juillet », le Président Jacques Chirac décide de renforcer la contribution française à la FINUL en déployant deux bataillons. 1 600 militaires sont ainsi projetés et donnent forme à l’opération Daman.
10 ans après, 26 « mandats » se sont succédés, ce qui représente un total de plus de 20 000 militaires français en appui des opérations de maintien de la paix dans ce pays. Cet anniversaire permet aussi d’honorer la mémoire des six militaires français décédés sur ce théâtre d’opération.
Les premiers mandats étaient constitués d’un GTIA (groupement tactique interarmes) puissant et dissuasif, équipé de chars Leclerc, de canons Caesar et d’une unité de réaction rapide (Quick Reaction Force) mobile et réactive. Progressivement, l’évolution favorable de la situation a permis d’adapter le format de la Force et de réduire le contingent français à une seule unité.
Devenue Force commander reserve, (FCR), l’unité française constitue désormais l’unique réserve opérationnelle de théâtre au profit du commandant de la FINUL. Robuste, souple, réactive, elle est en mesure d’agir sans préavis dans toute l’aire d’opération au profit de tous les contingents de la FINUL.
Forte de 850 soldats, la FCR participe à la surveillance permanente de l’espace aérien et terrestre de la zone d’opération, elle conduit des activités opérationnelles conjointes avec les FAL, elle participe à l'augmentation de leur capacité opérationnelle, elle conduit des actions civilo-militaire et est capable d'agir ou de s'interposer dans toute la zone de responsabilité FINUL.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense