Daman : des pompiers libanais en instruction auprès des sapeurs-pompiers français

La formation portait sur la maîtrise du matériel et des mesures de sécurité. Les sapeurs-pompiers de Paris ont ainsi présenté en détail leurs matériels et leurs procédures aux pompiers libanais. Après cette partie théorique, les pompiers libanais sont passés à l’apprentissage technique, avec le maniement de la lance, l’analyse des fumées, un test de porte avant ouverture et un test de plafond avant progression dans un milieu enfumé. Ils ont également révisé les positions de protection d’urgence en cas de phénomène thermique dangereux.

Lors de la deuxième session de la formation, les instructeurs se sont concentrés sur le secours routier, avec notamment un exercice de sauvetage d’une victime restée prisonnière d’une voiture accidentée. Les pompiers libanais ont donc revu les méthodes permettant d’intervenir efficacement sur un accident de la route, comme les mesures de sécurité et les techniques d’approche d’un véhicule. De même, ils ont bénéficié d’une instruction sur les diverses méthodes d’extraction d’une victime de sa voiture accidentée.

Cette formation intense de deux jours fait suite à plusieurs rencontres entre les deux détachements de pompiers libanais et ceux de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Un échange convivial s’est tout de suite installé entre les deux groupes de soldats du feu, partageant une passion commune pour leur métier.

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence dans le cadre de l’opération Daman. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.