Daman : Blue Joint Effort 1 - 2016

Tous les ans, la FINUL vérifie ainsi que les rouages du système de gestion de crise se coordonnent correctement et apportent des améliorations au fonctionnement général. Cet entrainement prend en compte les dernières réalités géopolitiques du terrain pour donner une dimension concrète à la gestion d’incidents fictifs au Sud-Liban.

A la FCR, le centre opérationnel s’est réorganisé pour pouvoir continuer à assurer sa mission opérationnelle réelle, conjointement avec l’exercice de la FINUL. Un véhicule de poste de commandement faisant un premier tri des messages et en dressant une carte exclusivement dédiée à l’exercice. Pour s’assurer de la qualité des réactions de chaque centre opérationnel, une équipe extérieure est également en charge de le contrôler. La FCR a reçu à cet effet deux officiers, indien et népalais, qui ont suivi de près les échanges tout au long du Blue Joint Effort.

Sur les théâtres d’opérations extérieurs comme en métropole, les militaires testent leurs procédures pour en garantir la meilleure efficacité et vérifier la capacité des forces à agir et à travailler dans un contexte international. Le Blue Joint Effort 1 – 2016 fait donc l’objet de retours d’expérience instructifs pour chaque centre opérationnel, il permet d’améliorer la coordination entre toutes les équipes de la FINUL.

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.