Dans le cadre de la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l'ONU, les soldats français de la FINUL assurent des missions de surveillance et de contrôle de zone à proximité de la Blue Line.
Cette bande de terre, balisée par des plots de couleur bleue, marque la frontière physique du retrait israélien opéré en 2000. Elle s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres au sud du pays et notamment dans la zone d'action du contingent français de la FINUL (le Groupement Tactique Interarmes ou GTIA).
Le GTIA organise sa mission de surveillance en tenant plusieurs postes isolés, implantés à quelques mètres de la Blue Line. Ces postes sont armés par des groupes ou des sections d'observation de 10 à 30 militaires.
A partir des deux principaux postes, les camps " 6.50 " et " 6.52 ", les soldats français montent environ 3 à 4 patrouilles quotidiennes sur chars LECLERC et AMX 10P.
Dans le reste de la zone française qui couvre 600 km2, les patrouilles constituent également le mode d'action privilégié de la mission de contrôle de zone du contingent français.
Chaque jour, les soldats du GTIA français réalisent prés de 30 patrouilles de jour comme de nuit soit plus de 80 heures passées sur les axes au contact de la population et des forces armées libanaises (FAL) avec lesquelles ils effectuent régulièrement des missions conjointes.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense