Le 5 octobre, la ministre des Armées, Florence Parly, a clôturé le colloque "Résistance et Dissuasion" à l'Hôtel de Brienne. L'occasion pour elle de réaffirmer la nécessité de maintenir la dissuasion nucléaire en tant que "clé de voûte de notre sécurité et la garantie de nos intérêts vitaux".
Placé sous le haut patronage du président de la République, ce colloque a été l'occasion pour la ministre de réitérer des messages forts sur la dissuasion nucléaire telle qu'elle existe aujourd'hui.
Rappelant le rôle pionnier joué par la France dans la découverte de l'énergie nucléaire - à travers notamment les figures de Henri Becquerel et de Pierre et Marie Curie - mais aussi la décision du général de Gaulle de ne pas être dépendant de ses alliés en termes de sécurité et de défense, la ministre a énoncé clairement la position actuelle de la France sur la dissuasion.
"Aujourd’hui, alors que de nombreuses nations modernisent de manière ostensible leur capacités de dissuasion et que la Corée du Nord accélère le développement de son propre programme nucléaire, la dissuasion nucléaire garde tout son sens". La stratégie de dissuasion nucléaire doit donc être maintenue, "tout comme ses deux composantes complémentaires, océanique et aéroportée". Elle seront renouvelées et un "effort financier y sera consacré au cours des prochaines années".