« Il s'agirait d'un accident de vol », a déclaré le ministre de la Défense, Hervé Morin, vendredi 25 septembre, en fin de matinée, à propos des deux Rafale du porte-avions Charles-de-Gaulle qui se sont abîmés en Méditerranée la veille, en fin de journée.
Après la récupération en mer d'un premier pilote, d'importants moyens aériens et navals sont toujours déployés pour tenter de retrouver le second. Un travail de recherche qui se poursuivra « aussi longtemps que nécessaire », « tant qu'un espoir de le retrouver » existera, a insisté le ministre. Un navire doté de moyens de recherche sous-marine devrait rejoindre la zone de recherche dans le courant de la journée. Le ministre a également annoncé avoir fait appel à un renforcement aérien espagnol.
La « collision » entre les deux aéronefs n'aurait « rien à voir avec l'avion », selon Hervé Morin, qui attend néanmoins les résultats de l'enquête pour s'exprimer sur les causes précises de l'évènement.
Les deux pilotes disposaient d'une « expérience colossale ». Ils totalisaient 2 900 heures de vol pour le pilote secouru, et 4 800 pour celui encore recherché.
«En bonne santé » mais encore choqué, le rescapé a indiqué qu'après « le choc ou la collision », « il avait vu l'autre avion continuer de voler », a relaté le ministre. Le contact radar a été perdu peu après. « Aucune trace de débris » ne permet d'indiquer ce que sont devenus le pilote et l'avion.
Les deux aéronefs participaient à un vol d'essai destiné à valider les capacités opérationnelles du groupe aéronaval. Ils n'emportaient aucun armement.