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Nouveauté : la gendarmerie de l'air développe les gardes frontières de sécurité intérieure

Mise à jour  : 10/08/2017

Depuis le 1er janvier 2017, la brigade de gendarmerie de l'air d'Orléans, implantée sur la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy, est la seule unité de la gendarmerie à disposer de la compétence de garde frontière de sécurité intérieure. D'autres unités sont amenées à réaliser cette mission dans le courant de l'année.

Tous les militaires de la brigade de gendarmerie de l'air d'Orléans procèdent, depuis le 1er janvier, au contrôle des documents de voyage (passeports, visas) des membres d'équipages et des militaires de toutes les armées et de toutes les nationalités. En cette période d'état d'urgence, tous les vols sont contrôlés à l'arrivée et au départ de la base aérienne 123 (intra et extra Schengen).

Cette mission représente pour les cinq premiers mois de l'année, pas moins de 3134 personnes contrôlées dont 83 personnes étrangères pour 266 vols dont 130 aéronefs étrangers. Treize autres bases aériennes dont quatre en 2017 devraient également débuter cette mission après réception de la qualification de PPF. L'Europe est susceptible de procéder à un contrôle inopiné pour vérifier que les dispositions du code des frontières Schengen soient bien respectées.

Pour effectuer cette mission, il est nécessaire que :

- la base aérienne soit déclarée Point de passage frontalier (PPF) ;

- les militaires soient formés à la fonction de garde frontière des militaires.

Cette formation comprend trois volets : garde frontière, fraude documentaire et formation complémentaire en langue anglaise. Elle est dispensée par la Police aux frontières (PAF) à l'issue d'un protocole cadre qui a été signé entre l'armée de l'air et la PAF le 10 novembre 2016. Quant aux infrastructures et aux moyens informatiques (ordinateurs, lecteurs de documents, lecteurs d'empreintes digitales), ils ont été mis en place par l'armée de l'Air.


Sources : Sirpa