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MER BALTIQUE : Bilan de l’exercice BALTOPS 50 pour les équipages françaisBILAN DE L’EXERCICE BALTOPS 50 POUR LES EQUIPAGES FRANCAIS

Mise à jour  : 25/06/2021 - Direction : DICOD

Du 6 au 18 juin, l’important exercice naval annuel, baptisé BALTOPS 50, s’est tenu en mer Baltique. Ainsi, seize nations de l’OTAN ainsi que deux nations partenaires, quatre-vingts navires et quatre mille personnes se sont ainsi donné rendez-vous pour conduire cet entraînement multi-domaines.

À cette occasion, trois bâtiments ont été engagés sous le contrôle opérationnel de l’autorité opérationnelle de la marine pour la façade atlantique (CECLANT) pour porter haut les couleurs de la France. Il s’agissait du Chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède, du Bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Vulcain et du Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison.  Retour sur leur participation.

Du franchissement des détroits danois sous menace asymétrique aux manœuvres anti-sous-marines au large de la Lituanie, l’équipage du PHM Commandant Blaison a su trouver sa place auprès de frégates américaines, danoises et canadiennes pour conduire l’exercice BALTOPS 50. Au rendez-vous sur toute la ligne, l’équipage a notamment servi d’escorte pour les unités amphibies britanniques et américaines, et il a également engagé plusieurs unités adverses.

De son côté, l’Andromède a intégré un groupe de huit autres chasseurs de mines sous le commandement tactique du bâtiment belge Godetia. Le groupe a participé à la sécurisation du canal danois puis des approches de la plage polonaise d’Ustka, sur laquelle un débarquement amphibie des forces de l’OTAN se préparait. Dans un contexte complexe de menace mines et de menace asymétrique, l’équipage de l’Andromède a démontré son savoir-faire en détectant puis en identifiant toutes les mines mouillées dans ses zones de chasse.

Enfin, le BBPD Vulcain, avec à son bord un détachement de plongeurs démineurs du Groupe de plongeurs démineurs (GPD) Manche, a été intégré dans un groupe de guerre de mines en zone proche littorale. Ayant pour objectif la reprise d’une zone terrestre via un débarquement amphibie, les unités se sont coordonnées pour éliminer les munitions en mer comme à terre. Les plongeurs démineurs français ont participé à la reprise de certaines zones terrestres. Cet exercice s’est par ailleurs déroulé au sein d’un important terrain d’entraînement de l’armée allemande. Il a finalement permis de mettre en œuvre de nombreux moyens de neutralisation pyrotechnique ainsi qu’un micro-drone de reconnaissance. Le réalisme a ainsi été poussé au maximum.

Évoluant dans un environnement particulièrement complexe et hostile où différents types de menaces se croisent et se coordonnent, les bâtiments français ont su démontrer leur savoir-faire tout au long de l’exercice en jouant avec brio leurs partitions respectives. Les bâtiments alliés ont ainsi renforcé leur capacité à opérer ensemble dans la perspective d’assurer la liberté de navigation dans des zones enclavées, comme notamment dans la mer Baltique.


Sources : Ministère des Armées
Droits : EMA