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Après environ trois semaines de présence, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a successivement franchi dans le sens nord-sud les détroits du Bosphore et des Dardanelles, ainsi que la mer de Marmara qui les sépare, pour rejoindre la mer Egée.[1]
Le Commandant Birot s’est ensuite dirigé en mer Ionienne et en mer Tyrrhénienne où il a pu poursuivre à la fois sa patrouille opérationnelle et effectuer des entraînements. C’est ainsi, qu’une fois le détroit de Messine franchi et profitant de très bonnes conditions météorologiques, l’équipage du PHM a pu organiser deux plongées sous coque à la dérive pour effectuer les contrôles élémentaires des hélices et des différentes vannes de coque. La brigade de protection a également conduit plusieurs exercices de tirs d’infanterie depuis la plage arrière de l’unité et depuis ses embarcations. Retrouvant le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme2 qui remontait lui aussi vers le nord, le Commandant Birot s’est fait ravitailler en route pour conserver les ressources suffisantes à l’achèvement de son déploiement.
Finalement, le Commandant Birot est remonté vers le nord pour retrouver les côtes de la Corse afin de participer aux manœuvres impliquant les groupes aéronavals français et britannique dans le cadre de l’exercice GALLIC STRIKE.
1 La Convention de Montreux, signée en 1936, fixe une limite de jours de présence en mer Noire aux « bâtiments de guerre des puissances non riveraines ».
2 Actuel navire amiral de la standing NATO Mine Countermeasures Group 2 - SNMCMG2 – groupe de guerre des mines de l’OTAN en Méditerranée.
Sources : Ministère des Armées
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