Le 20 avril, Florence Parly est allée à la rencontre des personnels de la base aérienne 120 et de l’atelier industriel de l’aéronautique de Bordeaux, elle a salué l’engagement des personnels civils et militaires pleinement investis dans la lutte contre le Covid-19 et pour le maintien de la disponibilité des aéronefs de nos forces armées.
Florence Parly, ministre des Armées, s’est rendue sur la base aérienne de Cazaux (2500 personnes, dont 1400 aviateurs) avec un triple objectif : voir, sur le terrain, comment les unités gèrent et s’adaptent à la crise sanitaire du coronavirus ; découvrir le rôle joué par les unités expertes dans le domaine Nucléaire Radiologique Biologique Chimique (NRBC) ; et enfin, mesurer le travail réalisé par le centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) pour adapter, dans le cadre de l’opération Résilience, les aéronefs susceptibles de transporter des malades du Covid-19.
Depuis le début de la crise sanitaire, le centre d’expertise NRBC de la BA 120 a dû organiser toutes les procédures de désinfection des aéronefs et ce, en l’espace de 48 heures. Les aéronefs du ministère (MRTT, Falcon, A400M, hélicoptères) ont ainsi pu être désinfectés, ainsi que des sites stratégiques.
C’est notamment grâce à la base aérienne de Cazaux que des hélicoptères Caracal ont été disponibles - dans des délais records - pour assurer des vols médicalisés depuis Villacoublay il y a plusieurs semaines.
Dès le 15 mars, face à la pandémie, la base aérienne de Cazaux est passée en plan de continuité n°2 (PCA2). Pour maintenir les missions socles et stratégiques et conserver le personnel indispensable au service, l’organisation du travail sur la base aérienne a été adaptée : respect des gestes barrières, confinement et rotation par quinzaine pour certaines unités, par exemple. L’activité a ainsi pu être maintenue à 50% au départ, à 70% aujourd’hui.
Des personnels pleinement mobilisés
La ministre des Armées s’est également rendue au sein de l’Atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Bordeaux. Sur place, elle s’est fait présenter les activités de l’AIA dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19. L’occasion de constater le niveau d’engagement des personnels, pleinement mobilisés pour honorer les missions prioritaires et sensibles du SIAé, comme par exemple la posture permanente de sécurité aérienne.
La ministre des Armées s’est ensuite rendue dans les ateliers pour découvrir les solutions de réparation proposées par les équipes de maintenance, souvent innovantes sur des moteurs d’une très grande complexité. Florence Parly a profité de ce déplacement pour exprimer toute sa gratitude aux personnels du site, féliciter leur engagement et saluer leur très haut niveau de compétence et de technologie.
L’AIA de Bordeaux, qui constitue avec quatre autres ateliers le service industriel de l’aéronautique (SIAé), est spécialisé dans le maintien en condition opérationnelle (MCO) et l’entretien des moteurs de la plupart des aéronefs militaires. Il emploie plus de 1 000 personnes qui assurent notamment la maintenance des moteurs M88 du Rafale, TP400 de l’avion A400M Atlas ou T56 de l’avion C130. Face à la crise sanitaire, l’AIA de Bordeaux est resté mobilisé pour que ces moteurs soient constamment disponibles pour nos aéronefs.
Sources : Ministère des Armées