Alors que le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre de la Marine nationale a accosté vendredi matin à Beyrouth, la ministre des Armées a dévoilé le nom donné à l’opération d’aide au Liban : Opération « Amitié ». Un nom qui illustre la solidarité et la fraternité entre nos deux pays.
Opération « Amitié ». Vendredi 14 août à Beyrouth, la ministre des Armées, Florence Parly, a dévoilé le nom donné à l’opération de soutien au peuple libanais. « Amitié », un mot qui exprime à lui seul la solidarité et la fraternité qui unissent la France et le Liban, dix jours après les terribles explosions survenues sur le port de Beyrouth. 177 morts, plus de 6 500 blessés et des centaines de milliers de sans-abris, selon un bilan encore provisoire.
« L’aide internationale doit parvenir à chacun, de manière efficace et transparente, a insisté la ministre des Armées. C’est aussi pour s’assurer de cette bonne distribution de l’aide française que le président de la République reviendra à Beyrouth début septembre.”
« Je suis très fière de l’engagement des militaires français pour le Liban », a souligné la ministre des Armées qui a rendu hommage à la population libanaise, aux forces armées libanaises ainsi qu’aux Nations-Unies pour la « nécessaire coordination et le bon acheminement des efforts ».
Au petit matin, vendredi 14 août, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre a accosté à Beyrouth. À son bord, près d’une centaine de tonnes d’aide humanitaire et 700 militaires – marins, soldats du génie de l’armée de Terre, spécialistes de la construction et de la réparation au milieu des gravats, plongeurs démineur, sapeurs sauveteurs – qui se sont immédiatement mis à pied d’œuvre pour assister les autorités libanaises, livrer l’aide humanitaire et débuter les travaux de déblaiement du port.
Déployé sur décision du président de la République, le PHA Tonnerre emporte à bord deux hélicoptères (un Caracal de l’armée de l’Air et une Alouette 3 de la Marine), ainsi que des chalands de transport de matériel et des véhicules des marins-pompiers de Marseille. De l’aide alimentaire, des médicaments, ainsi que des matériaux de construction ont également été fournis par différentes institutions et entreprises privées. “Déployer le Tonnerre, c’est engager le bâtiment à tout faire”, a expliqué Florence Parly.
Un autre bâtiment, le porte-conteneurs MN Calao affrété par le ministère des Armées, est arrivé dans la nuit du 16 au 17 août à Beyrouth, avec, à son bord, 1 000 tonnes d’aide humanitaire.
Immédiatement après le drame de Beyrouth, le 4 août, le ministère des Armées a mis en place un véritable pont aérien entre la France et la capitale libanaise. Dès le lendemain, un premier vol militaire acheminait du matériel de secours d’urgence, de sauvetage et de déblaiement, ainsi que des équipes de la sécurité civile, des marins-pompiers de Marseille, ainsi que des équipes médicales. Ce sera le premier vol d’une série de huit, effectués entre le 5 et le 10 août.
Au total, la mobilisation du ministère des Armées pour le Liban, opérée en quelques jours seulement, est conséquente : plus de 750 militaires déployés sur place et 1 200 tonnes de fret humanitaire acheminées.
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Sources : Ministère des Armées