Le ministère dispose de nombreux établissements scolaires et centres de formation de qualité, clés de voûte d’une multitude de parcours. Cette année, plus de 4 500 élèves et étudiants effectueront leur rentrée. Florence Parly, la ministre des Armées, se rend aujourd’hui à l’École des pupilles de l’air de Montbonnot-Saint-Martin (Isère) pour y rencontrer élèves, cadres, enseignants et familles, avant le déplacement, mardi, de Geneviève Darrieussecq, la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, au lycée militaire de Saint-Cyr-L’École auprès des acteurs de la filière « BTS Cyber défense ». Dans le cadre de la loi de programmation militaire 2019-2025, 100 millions d’euros seront investis dans le cadre du Plan Lycées.
Placés sous encadrement militaire mais incluant professeurs et programmes de l’Éducation nationale, les Lycées de Défense dispensent un enseignement de qualité. Les résultats du baccalauréat en attestent : près de 100% de réussite (816 bacheliers pour 824 candidats) dont 79 % de mentions cette année. Pour répondre au souhait de la ministre des Armées, convaincue qu’il faut redoubler d’efforts afin de pérenniser et protéger ce modèle d’éducation, deux directives ministérielles ont été lancées l’an dernier : le Plan Lycées et le Plan d’excellence comportementale.
Soutenus par la loi de programmation militaire 2019-2025, les lycées bénéficieront d’investissements conséquents, à hauteur de plus de 100 millions d’euros d’ici à 2025.
Premier objectif : offrir de meilleures conditions d’accueil aux élèves en améliorant l’état des infrastructures. Si l’ensemble des lycées sont concernés par ces investissements, la rénovation des établissements scolaires les plus anciens (La Flèche, Saint-Cyr l’Ecole et Autun), et en particulier leurs internats, sont prioritaires.
Second objectif : l’élargissement de l’offre d’enseignement et de formation, afin de répondre aux besoins des Armées et aux enjeux futurs. Des classes de BAC professionnels et de BTS ont ainsi été ouvertes dans des filières spécifiques (cyber, mécatronique, maintenance aéronautique…). Le financement d’infrastructures, de plateaux techniques, et le recrutement de professeurs et encadrants supplémentaires accompagneront ces ouvertures.
Le niveau des classes préparatoires militaires, qui mènent vers les plus grandes écoles militaires françaises, est reconnu. L’année dernière, des événements portés à la connaissance de la ministre des Armées l’ont convaincue qu’il fallait redoubler d’efforts afin que les activités déviantes de quelques-uns, sous couvert de pseudo-traditions, n’entachent pas la réputation de ces établissements et le respect des valeurs militaires et républicaines.
La ministre a donc demandé au collège des inspecteurs généraux des armées de lui faire des propositions. Elle a validé, en concertation avec la secrétaire d’État, Geneviève Darrieussecq, et les trois armées, un plan d’excellence comportementale en dix mesures, mis en œuvre depuis la rentrée de septembre 2018.
« Il n’y a pas de place dans nos lycées et nos classes préparatoires pour le sexisme, les discriminations, le racisme, les comportements d’exclusion et les activités déviantes conduites en dehors de l’encadrement » déclarait Geneviève Darrieussecq lors du lancement de ce plan. Depuis le 1er mars 2019, il est déployé dans les établissements scolaires des trois armées. Soit 10 mesures réparties en quatre thèmes : le choix et l’implication de l’encadrement, la maîtrise des traditions, l’amélioration de la mixité et le contrôle des lycées.
Les lycées de la défense sont réservés aux enfants de nationalité française et les élèves prioritaires pour les collèges et lycées sont les familles de militaires (70 %). Mais, signe d’ouverture, les établissements sont également ouverts aux enfants des agents civils du ministère des Armées et de fonctionnaires d’autres ministères (15 %), ainsi qu’aux boursiers sans lien avec la Défense (15 %). Des places garanties indépendamment de la profession des parents, grâce au plan « Égalité des Chances ». De même, les élèves boursiers méritants, souhaitant bénéficier d’une mise à niveau post-baccalauréat d’un an avant d’intégrer une classe préparatoire aux grandes écoles, disposent également de places prioritaires dans les classes préparatoires aux études supérieures.
Le ministère des Armées gère et finance intégralement six lycées de la défense : deux comportent un collège et tous proposent des classes préparatoires aux grandes écoles militaires. Quatre relèvent de l’armée de Terre (le Prytanée de La Flèche, Aix-en-Provence, Autun, Saint-Cyr l’École), un de la Marine nationale (le lycée naval de Brest) et un de l’armée de l’Air (l’Ecole des pupilles de l’air). Ils accueillent près de 4 500 élèves. Ces lycées, gratuits, présentent d’excellents taux de réussite au bac, avoisinants les 100 % en 2019, dont 79% avec mentions. Le ministère dispose également de centres post-baccalauréat (Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures, Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles et BTS). |
Sources : Ministère des Armées