La ministre des Armées a rendu hommage, mardi, au programme qui a vu naître six Frégates multi-missions (FREMM) au cours des dernières années. « Une nouvelle prouesse d’innovation et un succès européen », s’est félicité Florence Parly qui a fait le déplacement sur le site de Naval Group.
Ces FREMM sont à elles seules des trésors d’innovation, notamment grâce à leurs automatismes, leur capacité d’intégration continue et progressive de nouvelles innovations, leurs systèmes de détection électromagnétique, acoustique et infrarouge.
Ce programme, lancé dès 2005 et consolidé par la loi de programmation militaire 2019-2025, a vu naître, depuis 2012, les FREEM Aquitaine, Provence, Languedoc, Auvergne, Bretagne. Ce grand programme naval européen est un succès : celui d’une collaboration industrielle avec l’Italie menée notamment grâce à l’organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR). Et un booster pour l’emploi en France : grâce à ces commandes, ce sont plus de 2000 emplois qui ont été pérennisés au fil des ans.
« Bâtir les armées de demain »
Place, donc, mardi, à la dernière-née de ce programme, la FREEM Normandie, qui a effectué sa première sortie en mer en février et rejoindra bientôt le port de Brest.
En déplacement sur le site Naval Group de Lorient, Florence Parly a mis à l’honneur l’arrivée prochaine de ce sixième navire dans le giron de la Marine nationale. « La FREMM Normandie est parée à relever les nouveaux défis opérationnels qui nous attendent », a assuré la ministre. « Le programme FREMM fait figure de référence en matière de conception et de construction de frégates », a-t-elle expliqué. Avant de marteler sa priorité : « Bâtir les armées de demain. »
L’avenir ? Il est déjà tracé : conformément à la loi de programmation militaire 2019-2025, l’achèvement de la FREMM Normandie va laisser place à la livraison, en 2021 et 2022, de deux FREMM de défense aérienne baptisées Alsace et Lorraine. Outre les capacités sous-marines de leurs ainés, ces nouvelles frégates bénéficieront de communications supplémentaires et de radars plus puissants.
Sources : Ministère des Armées