Par Marie-Sophie Goldschmit.
La visite de la brigade des forces spéciales de l’armée de terre (BFST) proposée par la CAJ le 3 mai 2016, fut mon premier contact avec l’Institution.
Guidé tout au long de la journée par le Général de brigade Pierre Liot de Nortbécourt, le groupe a découvert une unité tout à fait spéciale : 2 500 hommes d’un niveau physique et intellectuel remarquable, d’un équilibre et d’un professionnalisme hors du commun, sélectionnés et entraînes sans relâche, rodés aux théâtres d’opérations où ils passent la moitié de leur carrière. Réunis dans le sud-ouest après avoir été éparpillés dans l’Hexagone, ces hommes forment un réservoir de métiers et de spécialités très variés, habitués à travailler et s’organiser ensemble pour composer un tout le plus cohérent et performant possible ou, sur le terrain, des modules opérationnels à l’expertise et l’efficacité maintes fois vérifiées.
La journée s’est ouverte sur une présentation générale de la BFST au cours de laquelle nous avons été sensibilisés à la rigueur des conditions dans lesquelles ses hommes sont appelés à évoluer, aux difficultés et enjeux qu’ils ont à surmonter, à la mobilité et à l’adaptabilité dont ils doivent faire preuve pour répondre aux exigences de ces missions spéciales. La complexité et l’évolution des paramètres de la guerre ainsi que la sensibilité des enjeux stratégiques et géopolitiques exigent d’eux un niveau de compétence toujours progressant.
L’exposé fut suivi par une présentation du matériel de la compagnie de commandement et de transmissions, d’une visite d’un bâtiment d’entraînement à munitions réelles où s’exécutent des exercices préparés selon les missions conduites ou envisagées, d’un saut en parachute pour certains et de la découverte d’un puma et d’une alouette en compagnie de leurs équipages pour les autres.
Jusqu’alors, je m’amusais de ce qu’un vent de mythe fît frémir les esprits au nom de cette brigade. Aujourd’hui le mien frissonne aussi.
Droits : CAJ